Et une fraction de seconde que mon cerveau me fait vivre un bon moment du passé, peut-être que je suis ivre.
Un moment qui existe dans une autre dimension, ou un monde parallèle dessiné par mon crayon.
Ses lignes se croisent avec mon unique destin, dans mon monde parallèle dans lequel je suis piégé.
Un monde aussi sombre, mais pas pour les savants, sans goût et sans timbres, dévasté par les cons.
Les moments sont gravés dans les murs et dans les coins.
Mon esprit me les raconte, mes amis sont les témoins.
Mon espoir, c’est que je révise mes rêves, que je les tiens, tout en sachant que mes fautes, mes erreurs restent les miennes.
Seule mon âme est le juge, c’est celle qui m’oblige. Au moment où je réalise que mon cerveau n’est plus loin.
Au rythme des secondes figées, comme la Joconde, toutes mes pensées se fondent, c’est là que je reviens.
Je bouge et je respire en pleine rêverie, le temps me fait comprendre que, soudain, tout est fini.
Ce monde s’évanouit, je me retrouve vivant, c’était un cliché qui se répète souvent.

Créé le 18 Juin 2014